Opération de mise à jour des informations usagers

Pour fonctionner, le service intercommunal de Prévention et de Gestion des déchets s’appuie sur une base de données qui recense, pour chacune des 22.000 adresses du territoire, le bac pucé (ou la carte d’accès aux conteneurs enterrés) correspondant. Régulièrement, cette base de données doit être mise à jour. C’est la vaste opération que lance la Communauté de Communes.

• Signaler les changements

Chaque année, comme partout ailleurs, des logements changent de propriétaire. Déménagements, ventes immobilières ou décès sont, dans la plupart des cas, signalés au service de Prévention et de gestion des déchets qui met à jour sa base de données. Hélas, tout le monde n’a pas encore adopté le réflexe et des bacs deviennent mal référencés, disparaissent ou changent d’adresse.

Un suivi étroit de la base de données est donc indispensable au service pour fonctionner et la collectivité doit régulièrement procéder à sa mise à jour. Cette opération s’appelle Requalification de la base de données.

• Concrètement

Pendant deux mois, les agents de collecte vont profiter des tournées de ramassage des déchets pour vérifier chacun des bacs du territoire. En cas d’anomalie*, un adhésif sera apposé sur la poubelle invitant à se rapprocher de la Communauté de Communes dans les meilleurs délais. Attention, à l’issue du délai de deux mois, si l’anomalie persiste, le bac ne sera plus collecté.

* Les anomalies les plus couramment rencontrées sont administratives : des bacs dits « orphelins », c’est-à-dire qui ne sont pas rattachés à un foyer identifié, des bacs qui ne se trouvent pas à la bonne adresse ou des bacs aux puces endommagées. Toutes les situations se règlent rapidement, après une prise de contact des occupants du foyer avec le service de Prévention et de Gestion des déchets.

• Essentiel pour le calcul de la redevance

Cette opération va également permettre à la fraction des foyers du territoire qui continue d’utiliser le service sans s’être fait recenser, de le faire. Quelques foyers ne participent toujours pas au financement du service et font peser des coûts additionnels sur le montant des redevances prélevées auprès des autres usagers.

Pour rappel, budget distinct des autres budgets de l’intercommunalité et obligatoirement voté à l’équilibre chaque année, les ordures ménagères se financent principalement en divisant le coût annuel du service par le nombre de foyers du territoire. Ainsi, les ménages qui ne participent pas au financement (tout en utilisant le service), augmentent mécaniquement le montant des redevances des autres foyers.